Accueil
Opi24 Sam 5 Sep - 22:24Bonsoir,
Si vous espériez trouver la solution miracle pour trouver la super occasion lorsque l'on n'y connait rien en vieillissement d'autocar, les points à vérifier sur tout les autocar, les éléments propre à chaque type ou série..., navré de couper court à vos espoirs, mais la solution miracle n'existe pas ou alors être très chanceux.
On peut en effet trouver des véhicules en super état comme d'autres pour lesquels on se demande encore comment ils tiennent encore debout...
Mais rassurez-vous, même avec aucune expérience dans le domaine, on arrive à se dépatouiller un peu.
Première Règle : ne jamais se précipiter sur le premier véhicule que l'on va voir. C'est en voyant plusieurs autocars que l'on pourra se faire de mieux en mieux ses appréciations, et... au fil des rencontres et discussions avec les vendeurs, il y a fort à parier que certains vous donneront de bons conseils (bon il y en aura aussi d'autres qui vous feront miroité plein d'inepties... mais là, quelques éléments suffisent à déceler ces mensonges ou vous permettre de donner le change et faire croire que vous maitriser quand même un peu la chose)
Seconde règle : s'armer de moyens pour éliminer les mauvais plans ou au contraire dénicher les super plans...
Programmer la visite
=> se faire accompagner d'un mécanicien PL ou chauffeur d'autocar expérimenté qui sera décelé les problèmes liés à l'utilisation du car
=> se documenter sur le modèle à voir (google est ton ami...) afin d'avoir en tête les différentes versions et options éventuelles
Sur place : l'extérieur
=> une fois sur place, ouvrir immédiatement le capot moteur et vérifier que le moteur est froid. S'il est chaud, le démarrage sera forcément réussi... Si c'est le cas, demander pourquoi la car a tourné
=> vérifier tous les niveaux : huile, liquide de refroidissement et frein ou assistances diverses (pour les circuits d'air, on peut éventuellement faire mine de purger les bouteilles d'air histoire de voir si c'est fait régulièrement ou non... " je sais pas où elles sont " => le vendeur ne connait pas SON propre véhicule...
En profiter pour voir l'état de propreté du moteur : trop propre (signe potentiel de vouloir cacher une fuite) ou trop sale (pas d'entretien ni d'importance accordé à la propreté. Peut aussi cacher des éléments fendus ou abimés sous la couche de crasse)...
=> ouvrir TOUTES les soutes et autres panneaux ouvrant pour s'assurer de leur fonctionnement et surtout dénicher les nids à rouilles (base des montants sur les Setra par exemple)
=> inspecter les présences de taches (cambouis, huile...) pouvant être le signe d'une grosse intervention mécanique (pas très soignée)
=> soulever le lino des soutes au niveau des ouvertures (les montants sont souvent rouillés ou détériorés)
=> rapide tour de la carrosserie pour cibler les gros points de rouille. Regarder aussi (et surtout) au niveau des baguettes latérales, bas de soutes, bas des portes, tour des vitres...
=> inspection du châssis : au moins la périphérie. A noté qu'un beau châssis tout propre et recouvert d'un traitement (traditionnellement blaxon) n'est pas forcément le signe d'un châssis sain en tout point (j'en ai fait la douloureuse expérience...). Pour éviter les mauvaises surprises, rien ne vaut un bon tournevis à taper sur les divers montants et il ne faut pas hésiter à gratter les moindres aspérités ou cloques (surcouches et autres) dans la couche de blaxon. Si ça sonne creux, c'est que le tube a de fortes chances de ressembler à un millefeuille et percer prochainement.
Sur place : l'intérieur
=> Faire le tour des vitres et déceler les fuites et infiltrations d'eau (eau + inaction = rouille à terme). Idem pour les trappes du plafond.
=> l'état de la sellerie n'a aucune importance, seuls les fixations des sièges que l'on souhaite garder est à vérifier.
=> Repérer les différents boitiers de chauffage et/ou arrivée d'air pulsé (ou climatisation). Si leur fonctionnement est pneumatique, il faudra y revenir une fois les bouteilles d'air gonflées à bloc : recherche de fuite d'air)
=> vérifier l'état des pédales (un autocar avec très peu de kilomètres et les pédales totalement usées ou pleine de jeu est un peu surprenant...).
=> Se faire expliquer le fonctionnement de chaque bouton ou manette (non seulement on peut voir s'ils fonctionnent et surtout à quoi ils servent...
).
Sur place : l'extérieur à nouveau
=> Mettre en route et observer le comportement du moteur : bruit, battement des courroies, vibrations, déclenchement du ventilateur... (Rq : certains autocars refusent de démarrer si le capot moteur est ouvert. Donc le refermer avant de passer à l'intérieur et le réouvrir lors du retour à l'extérieur)
=> vaut ce que ça vaut, mais on peut mettre sa main à la sortie du pot d'échappement pour voir s'il y a de la condensation ou des liquides qui en sortent. On peut aussi pousser de grosses accélération et voir l'état du sol ou de la feuille blanche placée en face des fumées
Test route
=> demander à l'ancien propriétaire de prendre le volant sur l'aller et le retour pour vous. Vous verrez la manière dont il conduit et les éventuels sous (ou sur) régimes et autres défauts (ou mauvaises habitudes) qu'a subit l'autocar.
=> une fois de retour, ouvrir le bouchon de remplissage d'huile et relever la présence de " mayonnaise " (liquide de refroidissement, condensation...). Regarder aussi le reniflard (indiquera la présence possible d'un trop plein fréquent et donc perte connue d'huile)
=> Refaire le tour des niveaux : baisse du liquide de refroidissement...etc
=> partir à la recherche des fuites d'air sur le circuit de servitude (soutes, ventilations...)
Ce début de liste peu être complété, modifié et tout et tout. Ce n'est que l'écho de mes conseils. Une recherche sur Google avec les mots clés " check liste autocar " pourrait aussi venir la compléter.
Comme : http://stockage.tousencar.com/Etat%20du%20vehicule.pdf
En espérant avoir été assez clair et ne pas avoir dit trop d'inepties...
Laurent.
Si vous espériez trouver la solution miracle pour trouver la super occasion lorsque l'on n'y connait rien en vieillissement d'autocar, les points à vérifier sur tout les autocar, les éléments propre à chaque type ou série..., navré de couper court à vos espoirs, mais la solution miracle n'existe pas ou alors être très chanceux.
On peut en effet trouver des véhicules en super état comme d'autres pour lesquels on se demande encore comment ils tiennent encore debout...
Mais rassurez-vous, même avec aucune expérience dans le domaine, on arrive à se dépatouiller un peu.
Première Règle : ne jamais se précipiter sur le premier véhicule que l'on va voir. C'est en voyant plusieurs autocars que l'on pourra se faire de mieux en mieux ses appréciations, et... au fil des rencontres et discussions avec les vendeurs, il y a fort à parier que certains vous donneront de bons conseils (bon il y en aura aussi d'autres qui vous feront miroité plein d'inepties... mais là, quelques éléments suffisent à déceler ces mensonges ou vous permettre de donner le change et faire croire que vous maitriser quand même un peu la chose)
Seconde règle : s'armer de moyens pour éliminer les mauvais plans ou au contraire dénicher les super plans...
Programmer la visite
=> se faire accompagner d'un mécanicien PL ou chauffeur d'autocar expérimenté qui sera décelé les problèmes liés à l'utilisation du car
=> se documenter sur le modèle à voir (google est ton ami...) afin d'avoir en tête les différentes versions et options éventuelles
Sur place : l'extérieur
=> une fois sur place, ouvrir immédiatement le capot moteur et vérifier que le moteur est froid. S'il est chaud, le démarrage sera forcément réussi... Si c'est le cas, demander pourquoi la car a tourné
=> vérifier tous les niveaux : huile, liquide de refroidissement et frein ou assistances diverses (pour les circuits d'air, on peut éventuellement faire mine de purger les bouteilles d'air histoire de voir si c'est fait régulièrement ou non... " je sais pas où elles sont " => le vendeur ne connait pas SON propre véhicule...
En profiter pour voir l'état de propreté du moteur : trop propre (signe potentiel de vouloir cacher une fuite) ou trop sale (pas d'entretien ni d'importance accordé à la propreté. Peut aussi cacher des éléments fendus ou abimés sous la couche de crasse)...
=> ouvrir TOUTES les soutes et autres panneaux ouvrant pour s'assurer de leur fonctionnement et surtout dénicher les nids à rouilles (base des montants sur les Setra par exemple)
=> inspecter les présences de taches (cambouis, huile...) pouvant être le signe d'une grosse intervention mécanique (pas très soignée)
=> soulever le lino des soutes au niveau des ouvertures (les montants sont souvent rouillés ou détériorés)
=> rapide tour de la carrosserie pour cibler les gros points de rouille. Regarder aussi (et surtout) au niveau des baguettes latérales, bas de soutes, bas des portes, tour des vitres...
=> inspection du châssis : au moins la périphérie. A noté qu'un beau châssis tout propre et recouvert d'un traitement (traditionnellement blaxon) n'est pas forcément le signe d'un châssis sain en tout point (j'en ai fait la douloureuse expérience...). Pour éviter les mauvaises surprises, rien ne vaut un bon tournevis à taper sur les divers montants et il ne faut pas hésiter à gratter les moindres aspérités ou cloques (surcouches et autres) dans la couche de blaxon. Si ça sonne creux, c'est que le tube a de fortes chances de ressembler à un millefeuille et percer prochainement.
Sur place : l'intérieur
=> Faire le tour des vitres et déceler les fuites et infiltrations d'eau (eau + inaction = rouille à terme). Idem pour les trappes du plafond.
=> l'état de la sellerie n'a aucune importance, seuls les fixations des sièges que l'on souhaite garder est à vérifier.
=> Repérer les différents boitiers de chauffage et/ou arrivée d'air pulsé (ou climatisation). Si leur fonctionnement est pneumatique, il faudra y revenir une fois les bouteilles d'air gonflées à bloc : recherche de fuite d'air)
=> vérifier l'état des pédales (un autocar avec très peu de kilomètres et les pédales totalement usées ou pleine de jeu est un peu surprenant...).
=> Se faire expliquer le fonctionnement de chaque bouton ou manette (non seulement on peut voir s'ils fonctionnent et surtout à quoi ils servent...
).Sur place : l'extérieur à nouveau
=> Mettre en route et observer le comportement du moteur : bruit, battement des courroies, vibrations, déclenchement du ventilateur... (Rq : certains autocars refusent de démarrer si le capot moteur est ouvert. Donc le refermer avant de passer à l'intérieur et le réouvrir lors du retour à l'extérieur)
=> vaut ce que ça vaut, mais on peut mettre sa main à la sortie du pot d'échappement pour voir s'il y a de la condensation ou des liquides qui en sortent. On peut aussi pousser de grosses accélération et voir l'état du sol ou de la feuille blanche placée en face des fumées
Test route
=> demander à l'ancien propriétaire de prendre le volant sur l'aller et le retour pour vous. Vous verrez la manière dont il conduit et les éventuels sous (ou sur) régimes et autres défauts (ou mauvaises habitudes) qu'a subit l'autocar.
=> une fois de retour, ouvrir le bouchon de remplissage d'huile et relever la présence de " mayonnaise " (liquide de refroidissement, condensation...). Regarder aussi le reniflard (indiquera la présence possible d'un trop plein fréquent et donc perte connue d'huile)
=> Refaire le tour des niveaux : baisse du liquide de refroidissement...etc
=> partir à la recherche des fuites d'air sur le circuit de servitude (soutes, ventilations...)
Ce début de liste peu être complété, modifié et tout et tout. Ce n'est que l'écho de mes conseils. Une recherche sur Google avec les mots clés " check liste autocar " pourrait aussi venir la compléter.
Comme : http://stockage.tousencar.com/Etat%20du%20vehicule.pdf
En espérant avoir été assez clair et ne pas avoir dit trop d'inepties...
Laurent.